Depuis quelques jours, Namasté est amarré à Agadir (ici sur la 1ere photo, vous voyez bien que le second ne s’appelle pas Namasté).
Cette petite marina est entourée d’un complexe hôtelier se voulant haut de gamme – au moins pour ce qui est des prix – (les appartements sont loués 350 euros/jours, essentiellement à des Saoudiens venus goûter aux douceurs marocaines en tout genre).
Elle appartient au roi et a la particularité d’être moins chère que les ports publics…
Il y a environ 300 places (euh dans ces 300 places ils doivent compter celles allouées aux scooters des mers!) et encore beaucoup de places libres! Les prix sont raisonnables (16 euros/jours pour nous).
Il y a peu de turn over, un ou deux voiliers arrivent ou partent chaque jour et peu de personnes vivent à bord.
Il y a sanitaires, laverie, supérette et pharmacie au milieu d’enseignes comme Zara, Mango ou autre Stradivarius…
Ls courses se font au souk ou au marché central, ça dépend.
De quoi?
Si vous voulez négocier.
Au marché central les prix sont élevés mais affichés, au souk c’est à la tête du touriste (et il vaut mieux la tête du capitaine que la mienne…).
Entrée de la marina avec en fond la baie d’Agadir
Catways
Vous serez ravis d’apprendre que cet espace est assujetti à quelques lois de protection de l’environnement.
Photo réalisée sans trucage
La police se déplace en voiturette électrique, les mêmes que sur les terrains de golf. Les voir en intervention vaut son pesant de cacahouètes sachant que l’engin se déplace à 20 km/h…
Allez, je vous rassure…. En pédalant 1 km, vous aurez tout loisir de revenir dans un Maroc où les Pijo 504 sont légion, se meuvent dans un nuage de fumée et où le plastique a repris ses droits sur la nature…
Non parce que sinon il pouvait y avoir ambiguïté : ne serais-je pas en Suisse plutôt qu’au Maroc? (ah ben non, il n’y a pas la mer en Suisse suis-je sotte).
En sortant de la marina, on a la superbe baie d’Agadir qui s’étend devant nous. La plage est le lieu de RDV des footballeurs en herbe ou seniors…
Et face à cette baie sont installés une multitude de restaurants avec d’immenses terrasses faisant face à la promenade bordée de palmiers.
Vous trouverez forcément votre bonheur, que vous soyez fondu de cuisine Ouzbèque où de tambouille Moldave.
Bon celui là ne répond pas au cahiers des charges du coin… D’ailleurs il est fermé.
Non mais rassurez vous…. Si vous pédalez 1 km, vous savez, là où il y a Pijo et sacs plastiques, vous retrouverez quelques restaurants un peu moins aseptisés servant la cuisine marocaine et qui n’ont pas décidé de vous fâcher définitivement avec votre banquier en pratiquant des tarifs parisiens…
