Aanjar est une petite ville de 5500 habitants fondée par les Arméniens ayant fuit la Turquie en 1915.
Située dans la plaine de la Beqaa, à mi-chemin entre Beyrouth et Damas, elle est encore aujourd’hui majoritairement habitée par des Arméniens.

La population d’Aanjar (5500 âmes) explose l’été avec la venue en vacances de la diaspora Arménienne.
Mais, hormis si vous êtes fan de cuisine arménienne, l’attrait principal d’Aanjar réside dans ses ruines Omeyyade (700 après JC), uniques au Liban, assez étendues et impressionnantes, qui vous donneront l’occasion d’une belle balade dans le temps, avec de plus une vue imprenable sur la chaîne de montagnes du Mont Liban (n’oubliez pas votre petite laine, vous n’êtes plus sur la côte!).
Aanjar a été découverte par les archéologues à la fin des années 1940. Contrairement à d’autres sites, Aanjar paraît n’avoir vécu que quelques décennies au début du VIIe siècle de notre ère.
La ville a toutes les apparences d’une ville romaine (tétrapyle, colonnades, thermes…) et cela bien qu’elle soit l’œuvre du calife Omeyyade Al-Walid Ier.
De plan rectangulaire, 370 m sur 310 m, la ville est entourée d’un mur de sept mètres de hauteur et de deux mètres d’épaisseur, cantonné de trente-six tours et de quatre tours d’angle circulaires.
Les deux voies principales, ornées de colonnades, se coupent sous un tétrapyle (édifice à 4 colonnes).

Un des édifices les plus impressionnants est le grand palais, probable résidence du Calife.

Un des édifices les plus impressionnants est le grand palais, probable résidence du Calife.
Allez, encore quelques petites dernières pour la fin de la visite de ce site absolument superbe!
Bon vent!