Imaginons que vous sous réveilliez un matin avec l’irrésistible envie de passer un WE dans un village typiquement cycladique (et pourquoi pas hein?)…
Eh bien vous auriez au moins deux choix hautement touristiques évidents : Mykonos avec ses allures Vénitiennes et ses nuits endiablées, ou bien Paros, sa concurrente la plus acharnée.
Dans les deux cas, le petit village bleu et blanc, le petit port, la mer qui lèche les façades des maisons, les églises, les ruelles étroites et pavées….. Bon, je vous la fais pas, vous aurez en plus les magasins de vêtements ou d’art branchés qui ont remplacés les primeurs ou les bouchers mais bon, vivons avec notre temps….
L’avantage de ces îles touristiques est que les habitants ont les moyens d’entretenir parfaitement ces villages et que, malgré tout, le charme opère. Evidemment, le charme opérera encore plus en juin ou en septembre, à l’écart des hordes de touristes déversés par les ferries venant d’Athènes, mais bon, encore une fois, il faut vivre avec son temps (ma nouvelle expression qui veut dire que j’apprécie pas complètement le truc mais que, ne pouvant rien y faire, je l’accepte)… D’ailleurs la taille des terrasses donne une idée de la capacité d’accueil du bled, à savoir multiplier par 1253 le nombre de ses habitants en période estivale!
Allez, soyons honnêtes, déambuler dans ces ruelles, entre églises et magasins, boire un verre sur le petit port, vous exercer caser vos trois mots de grec avec le local, c’est quand même à mettre sur la liste de choses à faire dans sa vie, le tout à 3 heures de vol de la France!
