Colombie : love story….

J'ai bien envie de vous dire que tout est dans le titre mais vous connaissant (enfin vous imaginant car je ne vous connais pas les gens, enfin en ce qui concerne la majorité d'entre vous), j'imagine que vous attendez que je développe un petit peu.

Depuis 3 semaines, nous apprenons la langue de Zorro (si je vous promets qu'il cause espagnol) (et puis on a les références qu'on peut) (et on arrête fissa de critiquer).

A raison de nos 2 heures de cours 4 fois par semaine qui se transforment systématiquement en 3h30 voire 4h grâce à la gentillesse de notre prof, des 2 heures de pratique quotidienne mini que nous avons grâce en premier lieu à Juan et Laura un couple de Barcelonais installés ici depuis 9 mois et qui sont devenus des amis et à nos copains Colombiens dont la liste ne cesse de s'allonger, notre charabiagnol laisse place à l'Espagnol. Tant et si bien que mon prof m'utilise comme publicité ambulante : dès qu'un client potentiel pointe son nez, Blondie commence à parler et explique qu'elle a atteint ce niveau en 3 semaines. Bon, la vérité les gens c'est facile d'impressioner quelqu'un qui ne parle que 3 mots d'une langue mais bon, vous me connaissez, si je peux rendre service…

Avant de causer espagnol nous avions déjà sympathisé avec de nombreux colombiens, désormais nous connaissons juste tout le monde, de la femme de ménage jusqu'aux gardes du corps du propriétaire de la marina en passant par les employés des yachts des copains du propriétaire de la marina et les ingénieurs qui construisent les extensions de la marina. Tout ce petit monde ne manque pas de nous présenter famille ou autres copains, bref, à croire qu'ils ont des origines  Libanaises puisque dès que tu connais une moitié de la Colombie, tu connais l'autre moitié, comme dans mon deuxième pays de coeur.

Donc entre l'apprentissage de l'espagnol, sa pratique avec les copains, sans compter les petites rencontres entre plaisanciers (on ne les connait pas beaucoup ces plaisanciers nous, pas le temps!) organisés depuis une semaine par la marina, on était déjà un peu occupés. D'ailleurs une petite fiesta se tient en ce moment à la marina et je vous écris planquée dans le bateau pour pouvoir finir ce post sans être sollicitée pour aller partager un verre, voyez quand même comme je suis gentille avec vous les gens!

Bref, ces activités se sont rajoutées à celles du quotidien, et comme il faut croire que j'adore ne pas avoir une minute à moi, je donne des cours d'anglais, 2 heures trois fois par semaine à un marinero.  Et Xavier donne un coup de main à ses copains qui travaillent sur les bateaux.

Du coup nous passons un peu pour des sauvages car nous n'avons plus le temps de socialiser avec les plaisanciers.

Et une chose en appelant une autre, nous avons été sollicités pour travailler.

J'ouvre une parenthèse. Dans ma vie professionelle, j'ai eu la chance que le travail me trouve avant que je n'aie à le chercher.

Premier job : contrat avec l'entreprise dans laquelle j'avais fait un stage de fin d'études d'ingénieur

Deuxième job : Xavier me l'a trouvé. En fin de sa thèse il est allé à une conférence à Tolède, a fait une présentation de son travail, s'est vu proposé un job en amérique du nord et a demandé un job pour sa Blondie.

Troisième job : j'ai fait une présentation de mon travail (celui que j'avais en amérique du nord) dans une conférence et une personne est venue me proposer de postuler dans sa société.

J'ai donc eu dans ma vie pro une chance inouïe, ce qui est parfait puisque je suis nulle pour me vendre. Du coup, envisageant l'après voyage à bord de Namasté, je commençais à me demander comment j'allais faire, voire ce que j'allais faire. Revenir en amérique du nord? Oui pourquoi pas…. Ou alors faire un métier différent. Bref, nous n'en sommes pas encore là.

C'est alors que nous avons discuté avec Juan, espagnol de son état, installé en Colombie où il monte un business de location de camion pour des chantiers. Juan est complètement à l'inverse de moi : il sait se vendre, il sait tout vendre. Il a un relationnel extraordinaire et connaît tout ce que le Colombie compte en terme de personnes aisées, influentes et de chefs d'entreprises en recherche d'occidentaux diplômés et expérimentés. Il nous a donc demandé de réfléchir à l'éventualité de travailler en entreprise (légale) en Colombie, d'ici quelques mois (quand je vous dis que le travail me saute dessus).

Comme je le disais plus haut nous n'en sommes pas là et puis nous devrons parler couramment avant d'en envisager la possibilité mais bon pourquoi pas?

Puis Juan est parti. Et une heure plus tard il est revenu. Il avait trop de travail et besoin d'aide.

Une partie des activités de Juan consiste à louer son bateau pour faire des sorties en mer (promène touristes) et il avait deux sorties prévues le même jour. Du coup il avait besoin que nous prenions des touristes à bord de Namasté pour les balader. Alors banzai, nous nous sommes lancés. Les clients étaient un jeune couple de Colombiens, le jeune homme voulait faire sa demande en mariage à la jeune femme. L'idée était donc de les emmener dans un lieu romantique pour qu'il fasse une demande en mariage dans un cadre inoubliable.

Nous avons donc passé une journée à nettoyer, préparer et réviser le bateau avant la sortie. Nous avons compilé de la musique romantique (j'étais en charge de ce sujet, Xavier m'a bien répété 10 fois qu'AC/DC ce n'est PAS romantique…???), préparé des fleurs, des coupes de champagne…. et fait notre sortie.

Nous sommes allés dans une baie voisine, à Taganga, tout s'est merveilleusement bien passé, Johan a demandé la main de sa copine, lui a offert une bague et elle a dit oui. Ils ont été enchanté et il y a une forte probabilité pour que nous soyons à nouveau sollicités. Tant mieux, on s'est éclatés.

Bon voilà les gens, si vous voulez la prochaine fois je vous raconterai l'histoire de Blondie et de sa carrière de chanteuse avortée (et oui… c'est triste mais vrai).

Et sinon je vous parlerai d'autre chose.

(ci dessous Namasté lors de notre sortie à Taganga).

 

 

 

 

 

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