Panama : yihaaaaa Panama (city)

Il y a 6 mois, à notre arrivée au Panama.
 
Des gens : "sinon quand comptez-vous aller à Panama?"
La Namaste team (NT) : "euh mais Panama on y est déjà, non (on nous aurait menti?)"
Des gens : "Panama, c'est Panama city, la capitale."
NT (toujours spirituelle) : "ah……ok…..et zavez remarqué que si on prend l'acronyme de Panama City, ça fait PC, comme Parti communiste?"
 
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Il y a un mois, au fin fond du Panama, marina de Green Turtle.
 
Dimanche, 11h.
Les sacs sont prêts pour aller passer quelques jours à PC.
Il ne nous reste plus qu'à appeler un taxi qui nous emmènera de la marina jusqu'au village voisin où prendre le bus jusqu'à Colon (2h30) puis un autre bus jusqu'à PC(1h30). Si on rajoute les temps d'attente, il y en a pour 6 h. Et pour 150 kms. Par contre le prix est imbattable, 7$ en tout par personne (pour le bus).
Le plus difficile et le plus cher est de sortir de notre jungle, i.e. aller de la marina au bled voisin de Nombre De Dios.
La moitié du chemin se fait sur une piste tout à fait praticable tant qu'il n'a pas plu des trombes d'eau, auquel cas le 4×4 devient indispensable.  Il y a environ 6 kms que le taxi vous facturera 10$. 
 
En discutant avec un de nos voisins de ponton, nous apprenons qu'un taxi de PC devrait arriver vers midi pour déposer des gens et repartir à vide. Nous l'appelons donc pour savoir si il nous ferait un prix, sachant qu'il facture normalement 120$.
Nous connaissons le chauffeur qui est un des rares à causer anglais. Xavier, le soupçonnant d'appliquer des tarifs différents aux gringos (un gringo est historiquement un américain, les locaux extrapolent parfois à toute personne de langue anglaise), l'appelle et, de son plus bel espagnol, lui demande son tarif pour nous amener à PC. 
30$, cool, va nous revenir au même prix que le bus tout en étant plus confortable et deux fois plus rapide. I love my life.
 
2h30 après avoir grimpé dans le taxi, Rogelio se gare devant notre hôtel.
En bons aventureux la NT ne change jamais d'hôtel à partir du moment où elle en a trouvé un de bon rapport qualité prix.
Hôtel Cibeles, 35$, bien situé en centre ville entre vieille ville et quartier des affaires.
Attention tout de même à prendre les chambres rénovées, elles n'ont rien à voir en confort avec les anciennes.
 
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Puis nous avons filé à Albrook, le centre commercial immense où on trouve de tout pour monsieur, madame et la maison. Il est plutôt bas de gamme en terme de prix, tee shirts à 2$, shorts à 5$, tongs à 3$….
Pesca avait décrété, comme à chaque visite de PC qu'il n'avait rien à se mettre.
J'ai tendance à argumenter qu'une petite combi et deux maillots de bain devraient lui suffire étant donné que tout short ou tee shirt neuf est systématiquement porté lors de bricolage dans le compartiment moteur ou celui des batteries afin de vérifier que l'acide fait bien des trous et la graisse des tâches qui ne partiront jamais.
 
Il finira par trouver un short et deux tee shirts.
Mais toujours persuadé qu'il n'avait plus aucun short, il a du en essayer des centaines pour finir par tous les laisser.
Puis en sortant du dernier magasin, je le vois lorgner sur un short. Et dire " je le prends".
Et moi de répondre "sans l'essayer?"
Non mais il a juste passé ces trois dernières heures à râler dans sa cabine d'essayage qu'aucun short ne lui allait (mal coupé) et là il achète sans essayer. Seriously? Ce garçon veut me rendre dingo.
 
Bref, évidemment cette séance shopping nous avait amené jusqu'au soir. Après un saut à l'hôtel et une douche, direction la vieille ville pour diner.
 Et là ô rage ô désespoir notre restaurant préféré, surtout car il est le seul abordable, est fermé.
Nous nous sommes rabattus sur "La Forchetta", un italien finalement abordable malgré ses airs prétentieux.
Une bonne surprise finalement, et une terrasse avec vue magnifique sur la cathédrale.
 
Le lendemain matin, nous étions au pit dans notre lieu favori situé dans le quartier pour le petit déjeuner.
Tous ceux qui adooorent être dans des endroits typiques sans touristes adoooreront ce restaurant panaméen, une cafétéria proposant des plats locaux et des petits déjeuners. 
Désormais les serveuses me reconnaissent ce qui m'est agréable tellement j'aime être flattée comme vous le savez. Il faut dire que mes premières commandes furent un peu laborieuses et elles ont eu une patience d'ange à m'expliquer les différents sandwichs – los emperadados- ou les cuissons des oeufs. Bref un mini cours d'espagnol!
Et depuis qu'elles savent que je suis française, elles utilisent systématiquement les bonjour et merci que je leur ai appris.
Je ne sais pas vous, mais moi ça me met de bonne humeur.
 
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Et de la bonne humeur il m'en faudrait pour la suite de la journée. Nous allions à l'immigration faire renouveler nos visas pour 6 mois.
A priori une formalité. Seulement quelques années d'expérience du voyage nous a appris que rien n'est jamais aussi simple qu'il y paraît.
Après avoir pris les premiers renseignements auprès d'une hôtesse d'accueil occupée à mettre à jour son Facebook, nous nous voyons donner un numéro : S178.
Nous passons dans une salle d'attente qui ressemble à un hall de gare. Une centaine de personnes attendent dans un brouhaha infernal, les yeux rivés sur des écrans annonçant les numéros servis tout en grignotant des chips.
Un rapide coup d 'oeil à l'écran nous laisse dubitatifs : 4 numéros sont servis simultanément, jusque là rien de neuf sous le soleil, mais ces numéros ne sont pas consécutifs et n'ont rien à voir avec le notre. On sert le W12, le R456, le K32 et le D789. Hum…. On fait quoi avec notre S178?
Le temps de s'interroger un gars en costume s'approche de nous et nous propose de nous aider.
Ouah c'est adorable ça… Il a du nous voir perdus… Ou alors nous sommes les deux seuls blancs (=$$$) et il est un avocat qui veut nous convaincre d'avoir recours à ses services pour demander la résidence. Un peu moins adorable…
Le problème toutefois est qu'il semble douter que nous puissions avoir une extension de visas.
Loin de se décourager et malgré les écrans qui n'affichaient toujours aucun numéro proche du notre, nous retournons à l'accueil. L'hôtesse avait fini de mettre à jour son FB et nous a indiqué que nous n'attendions pas au bon étage. Il fallait aller au sous sol, mais pas dans la salle principale, dans un couloir où il y aurait quelqu'un pour nous renseigner. Ca peut sembler curieux au premier abord mais là encore l'expérience me dicte de ne pas poser de question sur le gars qui serait dans un couloir au sous sol.
 
Bref, nous n'avons pas eu notre extension. Ce qu'on croyait être un visa de 6 mois renouvelable ne l'était pas. Quand l'employé a vu que nos visas avaient été fait dans les San Blas, il a levé les yeux aux ciels. Et secoué la tête. Et eu un sourire en coin.
Euh… Les San Blas ont une loi différente du Panama? 
Non c'est pas ça….. ont ils répondu.
Bref.
 
Nous avons donc la solution de sortir du pays, ce qui nous donnera de facto un nouveau visa de 6 mois.
 
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Après toutes ces émotions, nous étions morts de faim.
Nous avons filé au café Balboa car il nous rappelle la maison avec ses petits airs de brasserie parisienne. Et pour la peine on a mangé au comptoir, avant de filer dans un autre petit centre commercial (j'adore les activités culturelles de cette ville), le marchetazzo, située dans une rue commerçante, la Avenida de Peru. Nous avons ensuite diné au Sukhithai, dans le quartier des tours, près du Marriot d une délicieuse cuisine… thai.
 
Le lendemain a été en partie consacré à trouver un réparateur pour le stator de notre générateur qui nécessite un rembobinage.
Après ce petit tour en zone industrielle, nous sommes repartis en quête d'un autre élément fondamental pour la bonne marche de Namasté : de la pâte à curry.
Et pour celà devinez où il faut aller? Dans un autre centre commercial, le multicentro. Au sous sol il y aurait un magasin qui en aurait en plus d'autres produit exotiques comme du tahiné, le deliK.
En réalité ce supermarché vend essentiellement des produits casher à des tarifs très élevés. On y a trouvé des loukoums, du tahiné et des fromages syriens. Mais point de pâte à curry.
En quête de vin pour apporter à nos copains qui nous hébergeraient les deux jours suivants à bord de leur bateau au mouillage, nous fûmes bien ennuyés devant une sélection uniquement composée de vins israéliens qui nous étaient parfaitement inconnus.

 

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Les deux jours suivant ont été passés au mouillage chez nos copains de Belle Oiselle. Ce mouillage est situé à côté de la marina Flamenco, à la sortie du canal. Il jouit d'une vue imprenable sur la ville.
 
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Et comme à chaque visite chez nos amis, nos papilles se régalent, entre saumon fumé, pâtes aux gésiers confits, consommé froid pastèque et carottes ou tout autre spécialité du chef du bord.
Ne voulant pas être en reste, nous avons également fait de la cuisine, nous avons fait cuire la carte mère de mon ordinateur qui avait rendu l'âme, méthode testée et approuvée par quelques pro afin de redonner vie à un ordi. Ou pas. Le mien n'a pas retrouvé la sienne. Par contre la carte mère a un peu morflé. Pas de quoi perdre espoir mais bon… À suivre…. Et moi qui avait filmé tout le démontage et la cuisson pour faire assister à la résurrection avec des commentaires dont je n'étais pas peu fière et un Pesca tout heureux de son premier rôle (dès qu'il peut faire la star celui-là…)…. Bah c'est raté. Epicetout.
 
Bon allez j'ai trop causé. Une autre fois il ne pleuvra pas ou il ne fera pas nuit quand j'irai dans la vieille ville. Et je ferai des photos.
C'est tout.
 
Non c'est pas tout. Le short tout neuf ne l'est pas resté jusqu'à la marina. Il a moyennement aimé être frotté contre de la peinture fraîche. Décidément Xavier n'a vraiment rien à se mettre.
Maintenant c'est tout.
 
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6 month ago, when we arrived in Panama.
Some random guys : " By the way are you planning on going to Panama?"
Namaste Team (NT) : "uhhhh, but we are in Panama, aren't we (unless we were lyed to)?"
Some random guy s: " Panama is Panama City, the capital".
NT, spiritually, as always : "OK, and have you noticed that if you take Panama City acronym it makes "Parti Communiste" in french, communist party."
 
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One month  ago, deep lost in Panama, Green Turtle Marina.
Sunday, 11 am.
Ours bags are ready to go spend a few days in PC.
We only have to call a cab that will bring us from the marina to the next village where we can grab a bus to Colon (2h30), then another one to PC (1h30). If wee add up the waiting time, it can take up to 6h. For 150 kms. But the price is unbeatable, 7$ per persone for the bus.
The most difficult and expensive part is to get out of this jungle, i.e. Going from the marina to the next village named Nombre De Dios.
Half of the way is a dust trail useable as long as it hasn't rained too much before, in which case you might need a 4×4. These 6 kms will cost you 10$.
 
While discussing with our dock neighbour, we discover that a cab from PC should arrive at the marina around noon to drop off guys and is going back to PC empty.
We call him to know if he would give us a good price, given the fact that the normal rate is 120$.
We know the taxi driver who is a rare english speaking guy. Xavier, guessing that he might apply preferable rates for gringos (historically a gringo is an american, but usually by extension it is an english speaking person), calls him and, using his best spanish asks for the price.
30$, cool, same price as the bus, more confortable and twice faster. Love my life.
 
2h30 after getting on the taxi, Rogelio parks in front of our hotel.
As true adventurers, NT never changes hotel when she has found a good quality/price one.
Cibeles hotel, downtown, 35$, right between the old town and the business district.
Be careful to ask for the new rooms, 5$ more but nothing to compare to the old ones.
 
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Then we quickly headed to Albrook, a huge shopping mall where you find everything for him, her and the house. It is pretty low range in terms of prices, 2$ tee shirts, 3$ shorts, 3$ flip flops.
Pesca had just decreted, as always when we are in PC, that he had nothing to wear.
I have the tendancy to argue back that a wetsuit and 2 swiming suits should be enough given the fact that any new shorts or tee shirt is systematically used for handy jobs in the engine room or batteries compartment to check that acid makes holes and grease uncleanable stains.
 
He ended up finding one short and two tee shirts.
But, as he was still convinced that he had no shorts to wear, he kept trying on hundreds of shorts to finally leave them all.
Then on the way out of the shop, I see him watching a short. And say "I take it".
And me answering : "What? Without even trying it?"
He just spent these last three hours complaining that none of the shorts fit him and now he's going to buy one without even trying it? Seriously? This guy wants to drive me nuts.
 
Well obviously this shopping afternoon got us until the evening. After a quick drop off at our hotel and a shower, we headed up towards the old city to have dinner. 
And damn it, our favorite restaurant, mainly because it's almost the only affordable one, was closed.
We ended up in La Forchetta, an italian decently priced despite his pretentious outside look.
A good surprise finally and a terrace with a great view over the cathedral.
 
The following day, we were early at our favorite local place, in the hotel neighbourhood, for breakfast.
All those who looove beeing in a local typical place will loooove this panamenean restaurant, a self service offering local dishes and breakfast.
The waitresses now recognize me so I like it, I love beeing flattered as you now know. I must say that my first orders had been a bit laborious and they had so much patience explaining me the different sandchiches – emparedados – or eggs cooking ways. Well, some kind of mini spanish course.
And since they know that I am French, they systematically use the bonjour and merci I taught them.
I don't know about you but me it puts me in a good mood.
 
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And a good mood I would need for the rest of the day. We were going to the immigration to get our visas renewed for six months.
It was supposed to be a piece of cake. But a few years of experience in travelling taught us that nothing is never as simple as it seems to be.
After taking a few information from the front desk hostess who was busy updating her Facebook, we were given a number : S178.
Then we went to a waiting room that looked like a train station. Hundreds of persons were waiting in an amazing noise, eyes fixing the screen anouncing the numbers beeing served, while eating potato chips.
A quick glance at the screen left us doubtfull : numbers W12, R456, K32 and D789 are beeing served. What are we supposed to do with our S178?
While interrogating ourselves, a guy in a suit came to us, offering his help….
How sweet of him… He must have seen us lost… Or maybe we are the only white people in the room (=$$$) and he wants to convince  us to use his services to apply for residency. Less sweet.
The problem anyway was that he doubted that we could have our visas renewed.
Far from beeing discouraged despite the screens not displaying any numbers close to ours, we went back to the front desk.
The hostess had finished updating her Facebook and indicated us that we did not wait on the right floor. We had to go to the basement  but not in the main waiting roon, in a doorway where a guy would be there to give us the information needed. It seemed a bit curious but then again experience told me not to ask further questions.
 
Well we did not have our extension. What we thought was a 6 month renewable visa was not. When we told the employee that our visas were issued in the San Blas he rolled his eyes. And Nodded a few times. And Had a small smile …
Uhhh do San Blas have a different law than Panama?
No, no, he said. It's not that … (it turns out we payed 50$ per pers for a basic and free non renewable tourist visa…)
Oh well.
 
We still have the solution to get out of the country, which will de facto (and for free) renew the visa for a 6 months period.
 
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After that we were starving.
We headed back to the Balboa Cafe next to the hotel. It reminds us of home with his Parisian Brasserie look.
We ate at the bar before going to another shopping mall (so many cultural activities in this town), Marchetazzo, avenida de Peru.
We then ate thai food downtown at Sukithai next to the Marriot.
 
The following day was mainly busy looking for a shop for our generator's stator which needed to be rewound.
After Our little tour in the industrial area, we went looking for another essential part for the proper functioning of Namaste: curry paste.
And guess where we had to go to buy it? In another shopping center, the multicentro. In the basement there was supposed to be a supermarket that had some plus other stuff like tahine, the deliK.
In fact this supermarket mainly sells casher products, very expensive. We found loukoums, tahine and syrian cheeses (!). But no curry paste.
Looking for wine to bring to our friends who would host us the next following days aboard their boat at the anchor,  we were really annoyed in front of an israelian wine selection, we did not know one of them.

 

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The two following days were spent aboard Belle Oiselle, our friend's boat at the anchor, next to Flamenco marina, at the entrance or exit of the canal.. The view over the city is amazing.
 
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And as always when we meet them, we ate like kings, smoked salmon, confit gizzards pasta, cold consomme of watermelon and carots or any specialty of the chef.
Wanting to keep up with them, we also cooked something, the motherboard of my computer which died a while ago. This method had been tested and approved by a few pros to give a second life to my computer. Or not. Mine did not get his. But the motherboard got a bit more damage. Still hoping…. To be continued…
During the whole process I shot the unmounting and the cooking up to the supposed resurection with some comments that I was proud of and a Xavier all happy of his first role (he loves being a movie star).
Well, ……
 
Ok, stop, enough talking. Another time it won't rain or be nighttime when I go to the old city. And I will take pictures.
That's all.
 
No that's not all.
The new shorts did not make it to the marina. It did not like beeing srubbed against fresh paint. Really xavier has nothing to wear.
Now that's all.

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