Turquie : La Lycie – Kekova – La cité engloutie

GENERALITES

La Lycie est le nom antique de la région située entre Fethiye et Antalya.
Le Mont Olympe, mentionné par Strabon et Pline pourrait être le Mont Tahtah à l’est de la Lycie.

 UN PEU D’HISTOIRE :

Les débuts de l’histoire de la Lycie sont assez obscurs. Bien que mentionnée au 15ème siècle AVJC dans les textes hittites (Les Hittites sont un peuple d’Asie Mineure qui perdurera du XXVIe siècle av. J.-C. jusqu'au VIIIe siècle av. J.-C.), il faudra attendre le 5ème siècle AVJC pour qu’apparaissent les premières sources véritablement historiques données par Hérodote.

Quelques dates :

5ème AVJC : Les premiers habitants (les Solymes), sont remplacés lors de l'invasion minoenne par une population originaire de la Crète, les Termyles.
Selon Homère, les Lyciens étaient les alliés des Troyens et de leur roi Priam, pendant la guerre de Troie.

4ème AVJC : La Lycie comme toutes les régions d'Asie Mineure, va connaître l'invasion des Perses achéménides. Les Lyciens ont une réputation de pirates, et ils ne sont assujettis que très nominalement à l'empire perse.

3ème AVJC – 1er APJC : Libération par Alexandre le Grand et domination grecque. Les Lyciens s’approprieront l’alphabet grec, une partie de leur religion et les sculptures d’ornementation des tombes.

1er APJC : Domination romaine. La culture grecque se perdra un peu à cette époque où l'on construira des forums, des thermes.

4ème APJC : introduction du christianisme.

7ème APJC : invasion arabe.

 

KEKOVA :

Kekova est un chapelet de petites îles ainsi que d’une île principale de nom éponyme, cite de vestiges lyciens dont certains sont sur les îles et d’autres engloutis mais visibles.

Ci-après «notre» anse d’amarrage, lieu idyllique avec quelques vestiges clairsemés sur les îlots habités uniquement par quelques chèvres…

Mouillage avec amarrage aux rochers, fonds de sable de bonne tenue et bonne protection.

 

 

 

A quelques miles se trouve Kalakoi avec sa forteresse byzantine et les sarcophages de guerriers lyciens dont certains sont à moitié engloutis.
 

Au pied de la forteresse se trouvent quelques restaurants, les pieds dans l’eau, qui «offrent» chacun un ponton à deux places à tout voilier souhaitant s’arrêter (et déjeuner ou dîner).
 

 Et pour finir, à quelques miles se trouve une marina dont la moitié des pontons abritent des goulettes qui proposent des sorties à la journée.



 Allez, encore quelques dernières pour la route…
 

 

 

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