Nous voilà à Gibraltar.
J’en veux pour preuve The Famous Rock.
Après deux jours et des brouettes de navigation (bilan un fil de pêche de 600 m arraché, 3 rappalats arrachés, 2 coryphènes ratées donc 0 poisson pêché, mais des orques et des dauphins ont traîné devant nos coques) , nous sommes arrivés devant le rocher.
Dans un brouillard digne d’un fog anglais, à la tombée de la nuit, veste de quart sur le dos.
Le brouillard a cela d’avantageux qu’il efface les boursouflures imposées aux paysages par la main de l’homme.
On a slalomé entre les cargos au mouillage en attente d’un chargement, recherchant désespérément notre point de chute.
J’ai cru qu’on ne trouverait jamais ce foutu mouillage devant la marina de La Linea, côté espagnol.
Et puis on l’a trouvé après avoir évité une épave dont les deux mâts dépassaient de l’eau.
A part ça c’est cool.
It is England.
Food is awful…. Mais on s’en fout, on campe côté espagnol. On préfère passer la douane tous les jours pour aller à Gibraltar.
La douane européenne, ça sonne tellement eighties (il faut même montrer son passeport, je vous jure)….Ca me rappelle les vinyles et les disquettes.
C’est tout.